Depuis la – triste – fin de l’épopée MZ (ou Mafia Zutrei, collectif phare de la galaxie rap hexagonale, disque d’or en 2016, où il a fait ses armes), Jok’Air écrit son histoire en solo avec une touchante sincérité. Rappeur au grand cœur, Jok’Air aka Big Daddy Jok se raconte sans filtre dans chaque titre, comme le sublime La mélodie des quartiers pauvres, chaque album, de Jok’Rambo (2018) au récent Jok’Chirac (2020) en passant par Jok’Travolta (2019). Ses thèmes favoris ? La pauvreté, la famille, le quotidien en cité, les déceptions amoureuses et le racisme. Ses influences ? Pêle-mêle, 50 Cent et Drake, Michael Jackson et Police, Grease et la Fièvre du samedi soir, mais aussi le zougoulou (musique traditionnelle ivoirienne) de Magic System.
⚡ Style : rap mélodique, romantique et mélancolique – trop frais !
⚡ L’album à écouter : Jok’Travolta (Play Two).
Ce qu’il a dit sur… ses fans : « Le public c’est ce qu’il y a de plus important. Une personne qui prend du temps pour cliquer sur ton clip, ton nom, qui va liker une de tes photos parmi tout ce qui lui est proposé aujourd’hui, c’est fort. » (twentymagazine.fr, avril 2017)